Plutôt que d’adopter des approches générales, le Dr Annesia Lamb de l’université de Bournemouth et du projet RaNTrans s’est intéressée au problème posé par les macroalgues au niveau génétique. Lors de la dernière conférence de la Société Britannique de Phycologie, sa présentation, « Green Seaweed Mat Dynamics in The Channel Region, Genetic Identification, Abundance, and Seasonal Nitrogen Storage » (Dynamique du dépôt d’algues vertes dans la région de la Manche, identification génétique, abondance et stockage saisonnier d’azote) a figuré au programme des sessions consacrées aux biotechnologies et elle nous a révélé que toutes les macroalgues vertes n’appartiennent pas au genre Ulva. En effet, certaines pourraient être du genre Chaetomorpha et c’est la raison pour laquelle l’identification génétique fait partie intégrante de nos programmes de recherche.

Le projet « RaNTrans » (Rapid Reduction of Nutrients in Transitional Waters) vise à éliminer les nutriments en faisant usage de vers polychètes, d’huîtres et d’algues. La dynamique des accumulations du dépôt dans les estuaires de la Manche a été étudiée afin de mieux comprendre les capacités de réduction maximum des nutriments associés aux algues marines et l’impact des accumulations de biomasse sur les organismes estuariens (c’est-à-dire la macrofaune).

Au cours des activités du projet, les prélèvements et données se sont portés sur les mesures mensuelles de la biomasse, la composition saisonnière des espèces du dépôt et le pourcentage de carbone et d’azote à des concentrations élevées, moyennes et faibles du dépôt sur quatre sites, deux en France et deux au Royaume-Uni. Sur tous les sites, la biomasse du dépôt était la plus élevée pendant les mois d’été, avec plusieurs espèces avec des thalles en lames ou en tubes (ie. Chaetomorpha et Ulva spp).

Biotechnology techniques used, included next generation sequencing (NGS) and cleaved amplified polymorphic sequences (CAPS) assay with bulk sample collection to identify seaweed species. Percent nitrogen showed that maximum nitrogen removal using seaweed would occur during the summer months with a percent N as high as 4.5%. The RaNTrans project is investigating cost effective ways of removing nutrients (as explained in Zoe Morrall’s presentation) from estuaries and exploiting mat biomass for human benefit. In this way, we aim to create better management options for estuaries subject to eutrophication.
Also, it was emphasized that understating the generics of different macroalgal seaweed will have an influence on their targeted management and uses, such as biochemical extracts.

@bps_algae

#BPS23

Notre programme d’activités se poursuit en 2023 !

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